MOCI OCTOBRE 2021-n°2088 - Magazine - Page 11
Le VIE a de beaux jours
devant lui !
plicité du dispositif, le VIE a de beaux jours
devant lui !
Avec les protocoles que nous avons mis en
place, avec le ministère des Affaires étrangères, dans de grands pays comme l’Afrique
du Sud ou le Brésil, et la perspective d’une
réouverture des frontières sanitaires par les
Etats-Unis, nous sommes confiants que la
distribution des chèques VIE va repartir à la
hausse.
Vous venez d’être reconduit pour
trois ans dans vos fonctions.
Quelles est votre priorité sur
l’export ?
C. L. J’ai été très heureux et très volontaire
pour continuer. On est au milieu d’un grand
effort collectif pour ramener nos exportateurs
au niveau où ils étaient en 2019 et se retrouver en sortie de crise en meilleure situation.
Nous avons pas mal de sujets à traiter, il faut
remettre tous les moteurs en marche : l’accompagnement individuel marche bien, boosté par le chèque relance export et la TFE, mais
il faut que le VIE et les actions collectives, surtout les salons, repartent. Dans le domaine de
l’Invest, il faut également que nous parvenions
à poursuivre la dynamique remarquable des
dernières années, en termes de projets d’investissement étranger en France.
Mon premier objectif sera donc, dans le cadre
du plan de relance, de redémarrer tous ces
moteurs. Nous nous donnons jusqu’à l’été prochain pour y parvenir.
Et concernant la Team France
Export (TFE) ?
C. L. D’autres chantiers nous attendent. La
consolidation de la Team France Export en est
un important : elle a subi son épreuve du feu,
cette crise a resserré les rangs entre nous. À
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présent, il faut imaginer comment renforcer
les relations entre les acteurs en sortie de
crise. Nous serions ainsi heureux d’être de
vrais sparring partner des Régions dans leur
réflexion stratégique. Nous allons aussi continuer à travailler avec les sociétés privées.
L’Alliance avec les CCI fonctionne bien. Elle
va être mise à l’épreuve des élections consulaires et de la négociation du nouveau contrat
d’objectif et de performance avec l’État. Nous
devrons poursuivre nos efforts d’harmonisation. Nous avons aussi bien consolidé notre
relation avec Bpifrance, qui est devenue une
vraie banque du commerce extérieur français
mais on doit encore pouvoir faire mieux.
Avec l’État, dans les mois qui viennent, nous
allons avoir des discussions pour voir comment continuer à faire évoluer la TFE et l’offre
de l’agence, qui doit trouver un nouvel équilibre
entre le digital et le présentiel. Qu’est-ce que
l’on gardera, qu’est-ce que l’on abandonnera
des actions mises en place durant la pandémie ? C’est un enjeu important au regard du
nombre d’entreprises que nous visons.
Nous avons
augmenté notre
présence mondiale
de 60 à 100 pays.
Enfin, un sujet important est l’évolution du
réseau à l’étranger. On a pris l’option d’en faire
un laboratoire du partenariat public-privé avec
les concessions de service public, les délégations de service public et le référencement de
prestataires. Cela nous a permis d’augmenter
notre présence mondiale de 60 à 100 pays, à
peu près également répartis entre Business
France et les partenaires privés. Tout cela a
été soumis au stress de la pandémie mais c’est
dans cette voie du partenariat public-privé qu’il
faut poursuivre afin que nous puissions allouer
nos ressources publiques là où elles sont vraiment utiles. Il faut garder à l’esprit que l’export
est une cause nationale.
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