Moci octobre n°2097-2098 - Magazine - Page 57
Mon entreprise dispose-t-elle d’un service
communication/marketing ?
Oui : quelles sont sa forme, ses composantes, son organisation ?
Non : quel est le développement estimé
dans un premier temps ? Qui assure les tâches
liées de près ou de loin à ce poste ?
Mon entreprise dispose-t-elle des ressources
en interne capables d’absorber ce surcroît
de travail tant au niveau de la quantité que
des compétences ?
Oui : qui et comment s’organiser et décharger la ou les personnes afin de ne pas délaisser
l’activité permanente ?
Non : faut-il recruter un nouvel élément ou
faut-il faire appel à des sous-traitants ?
L’organigramme de l’entreprise doit être très
clair avant toute action. En comité de direction,
ou au sein de l’entreprise, il conviendra de présenter l’interlocuteur référent, que ce soit un(e)
assistant(e) à qui on a dégagé du temps ou
une personne qui sera ou vient d’être recrutée.
Cette personne devra avoir des compétences
générales dans la communication, mais égale-
ment maîtriser les techniques du web marketing (réseaux sociaux, marketing social et tous
les nouveaux supports dits nomades…). Nul
n’est omniscient, elle aura besoin de s’appuyer
sur les compétences d’un prestataire spécialisé (nous l’aborderons un peu plus bas).
La communication ne s’improvise pas, c’est
avant tout un investissement. Il est impératif
de l’organiser, quitte à prévoir une progression
lente mais régulière et certaine.
Le conseil de Laure
Ne pas considérer la communication comme une charge. La
tentation est grande de demander à un collaborateur d’effectuer
ce travail « à ses heures perdues » et ne faire que quelques actions
sporadiques: l’échec est assuré et vous aurez gaspillé du temps et
du budget. Trop d’entreprises en ont fait l’amer expérience.
4.2 Définir : se positionner
Avant tout démarrage du plan de communication, trois questions s’imposent.
Identifier les marchés
Avoir bien défini au préalable les marchés sur
lesquels vous vous lancez. Ne pas vouloir attaquer plusieurs marchés en même temps. En
effet, les approches et les codes ne sont pas
les mêmes selon que l’on aborde un marché
asiatique ou africain, par exemple (voir Étapes
2 et 3). Choisir un marché peut-être fait soit par
opportunité, soit par affinité ; dans tous les cas
le choix doit être fait avec méthode et envie.
Tenir compte des contraintes liées à
chaque pays
Les interdits, la législation locale, les supports
locaux existants, les habitudes de communication (certains pays seront plus sensibles à cerwww.lemoci.com
tains supports ou médias, codes couleurs…),
les habitudes culturelles, les habitudes de langage (vocabulaire…).
Ne pas hésiter à se rapprocher des sites
des ambassades des pays concernés, des
consulats, des représentations locales afin
de connaître les us et coutumes des pays
(les approches commerciales, les prises de
contact…).
Proposer une image de marque qui vous
corresponde
Votre charte graphique porte un message et
reflète l’identité de l’entreprise. Éviter la multiplicité des messages et des symboles. Rester
simple et sobre.
LE MOCI N° 2097-2098 - octobre 2022
57