Moci octobre n°2097-2098 - Magazine - Page 7
Répère Les quatre categories d’entreprises de la LME
Tout au long de ce guide nous allons évoquer
les dispositifs de soutien des pouvoirs publics et
privés à destination des PME et des ETI, il n’est pas
inutile d’en rappeler ici la définition.
C’est l’article 51 de la loi n° 2008-776 du 4 août
2008 de modernisation de l’économie (LME) qui
introduit un classement des entreprises en quatre
catégories, pour les besoins de l’analyse statistique :
les microentreprises, les petites et moyennes
entreprises (PME), les entreprises de taille
intermédiaire (ETI) et les grandes entreprises.
Le décret n° 2008-1354 du 18 décembre 2008
précise les critères permettant de déterminer
l’appartenance à une catégorie d’entreprises :
• une microentreprise est une entreprise dont
l’effectif est inférieur à 10 personnes et dont
le chiffre d’affaires ou le total du bilan annuel
n’excède pas 2 millions d’euros ;
voire au-delà pour certaines. Franck Riester,
alors ministre délégué en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité déclarait
en février 2022 : « La conquête de l’international est lancée. Pour redresser durablement
notre commerce extérieur, notre stratégie est
claire : poursuivre notre politique de compétitivité, accélérer la réindustrialisation, mettre en
• une PME est une entreprise dont l’effectif
est inférieur à 250 personnes et dont le chiffre
d’affaires annuel n’excède pas 50 millions d’euros
ou dont le total de bilan n’excède pas 43 millions
d’euros ;
• une ETI, entreprise de taille intermédiaire,
est une entreprise qui n’appartient pas à la
catégorie des PME, dont l’effectif est inférieur
à 5 000 personnes et dont le chiffre d’affaires
annuel n’excède pas 1 500 millions d’euros
ou dont le total de bilan n’excède pas
2 000 millions d’euros ;
• une grande entreprise est une entreprise
qui ne peut pas être classée dans les catégories
précédentes.
Source : https://www.economie.gouv.fr/cedef/definitionpetites-et-moyennes-entreprises
oeuvre une politique commerciale plus durable
et plus ferme, et continuer à accompagner nos
PME et ETI à l’international, pour construire la
balance commerciale de demain ». Alors fort
de tout cela gageons que le nouveau ministre
du commerce extérieur Olivier Becht en poste
depuis début juillet aura le sourire à l’annonce
des résultats en février 2023, à suivre…
un plan d’action : intégrer l’export
1.1 Bâtir
à la stratégie de l’entreprise
1.1.1 Quels sont mes motifs,
pourquoi exporter ?
Est-il encore nécessaire de démontrer ici la
nécessité pour nos entreprises d’explorer
de nouveaux relais de croissance face à une
situation de crise ? Les dernières enquêtes
réalisées par Bpifrance démontrent encore
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en 2021 que les PME exportatrices ont beaucoup mieux supporté la crise que les autres,
et qu’elles sont beaucoup plus optimistes sur
leurs perspectives de croissance. Face à la
saturation d’un marché national et aux difficultés d’approvisionnement, il est urgent de se
rapprocher de ses fournisseurs et de multiplier
ses sources de revenus, mais pas n’importe
comment, et pas à n’importe quel prix. Les
LE MOCI N° 2097-2098 - octobre 2022
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