MOCI SEPTEMBRE 2021-n°2086-2087 - Magazine - Page 49
Europe
Espagne
€
Coût de la vie
Monnaie : l’euro (EUR).
Indice Big Mac : 5,02 USD.
Les chiffres clés
Population (2020) : 47,4 millions
d’habitants, dont population urbaine :
81 %.
Langues : espagnol (castillan), le
galicien, le basque, le valencien et le
catalan sont les langues officielles.
Religions : catholiques : 80 % ;
athées ou agnostiques : 17 % ; autres
religions : 3 %.
Nombre de Français immatriculés
(2020) : 80 894.
Nombre d’entreprises françaises
implantées : 2 148.
PIB/hab en parité de pouvoir d’achat
(2019) : 42 185 USD.
Taux de croissance du PIB (2020) :
-10,8 %.
Émissions CO2 (tonnes/hab., 2019) :
5,6 t.
Indicateur global de sécurité (GPI,
163 pays, 2021) : 31e, niveau « élevé ».
Sources : MEAE, Banque mondiale,
Commission européenne (base de données
EDGAR), FMI, Institute for Economics &
Peace pour le GPI et Le Moci.
1/ Le marché du travail
et les secteurs porteurs
La crise économique liée à la pandémie du
Covid-19 s’est traduite par une détérioration
de la situation du marché du travail en 2020.
Le nombre d’offres d’emplois a baissé de
42 % l’année dernière. Le taux de chômage est
passé de 13,8 % fin 2019 à 16,5 % un an plus
tard. La reprise de l’activité a entraîné un recul
de cet indicateur tombé en dessous de 16 %
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Se loger : les loyers sont
généralement plus élevés dans
les principales villes du pays :
Madrid, Barcelone, Bilbao, Vitoria
et Saint-Sébastien. En outre,
vivre dans le centre des plus
grandes villes est toujours plus
cher que dans les quartiers ou
villes périphériques. À Madrid,
en banlieue, le loyer se situe
entre 700 euros pour un studio
et 1 100 euros pour un trois
pièces. La crise n’a pas entraîné
une baisse des loyers. Offres de
colocation nombreuses.
Indice Mercer du coût de la vie
(logement compris, 209 villes) :
Madrid (67e) et Barcelone (84e).
Sources : MEAE, Mercer
et The Economist.
actuellement. L’expérience des récessions
passées en Espagne montre que la décrue du
chômage est généralement très lente.
Comme dans d’autres pays d’Europe, la crise
a accéléré le développement de nouvelles
formes d’organisation du travail (télétravail,
réunions à distance, etc.) et mis en évidence
les avantages apportés par la digitalisation.
Les formats hybrides vont persister. La crise a
entrainé également un changement d’attitude
des recruteurs. Selon une étude publiée par
Adecco, en juillet 2021, les DRH recherchent
désormais des profils différents. L’expérience prime sur la formation. Les recruteurs
attachent également une grande importance
aux « soft skills » des candidats : capacité à
travailler en équipe, flexibilité, autonomie en
matière de prise de décision, capacité à organiser et planifier, etc.
Autre tendance importante du marché du
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