BP-catalogue2023#Final - Flipbook - Page 28
n° 8
Jacques Stella
Lyon 1596-1657 Paris
La Fenaison
Plume et encre noire, lavis gris, quelques rehauts de gouache blanche, les contours repris à la pierre noire au verso.
Numéroté à la plume et encre brune, au verso “ 11 ”.
25,4 x 31 cm
Provenance :
Vente anonyme ; Londres, Christie’s South Kensington, 24 août 1995, partie du lot 300 (comme École hollandaise, XVIIIe siècle).
Bibliographie :
G. Chomer et S. Laveissière, Jacques Stella (1596-1657), cat. exp. Lyon et Toulouse, 2006-2007, p. 221 et p. 222, sous n° 147.
J. Mulherron, “ Jacques Stella and the Pastorales ”, Print Quarterly, XXV, décembre 2008, p. 399 and note 31 (comme copie).
S. Kerspern, “ Les Pastorales de Jacques Stella et Claudine Bouzonnet-Stella ”, D’Histoire et d’Art, magazine en ligne, 2020
et 2022 (dhistoire-et-dart.com/Stella/Pastorales_Stella.html).
Le Repas champêtre
Plume et encre noire, lavis gris, quelques rehauts de gouache blanche, les contours repris à la pierre noire au verso.
Numéroté à la plume et encre brune, au verso “ 16 ”.
25,2 x 31,9 cm
Provenance :
Vente anonyme ; Londres, Christie’s South Kensington, 24 août 1995, partie du lot 300, repr.
(comme École hollandaise, XVIIIe siècle).
Bibliographie :
G. Chomer et S. Laveissière, Jacques Stella (1596-1657), cat. exp. Lyon et Toulouse, 2006-2007, p. 221 et p. 222, sous n° 142.
J. Mulherron, “ Jacques Stella and the Pastorales ”, Print Quarterly, XXV, décembre 2008, p. 399 and note 31 (comme copie).
S. Kerspern, “ Les Pastorales de Jacques Stella et Claudine Bouzonnet-Stella ”, D’Histoire et d’Art, magazine en ligne, 2020
et 2022 (dhistoire-et-dart.com/Stella/Pastorales_Stella.html).
Ces deux dessins sont préparatoires à des gravures
de Claudine Bouzonnet-Stella (1636-1697),
la nièce de Jacques Stella (Fig. 1 et 2). Les eauxfortes font partie d’une série de dix-sept (dont un
frontispice), intitulée Les Pastorales et publiée en
1667, soit dix ans après la mort de Jacques Stella.
Les gravures portent toutes l’inscription “ J. Stella
p. ”, suggérant que l’artiste a peint ces sujets, ce
qui semble confirmé par le premier biographe de
l’artiste, Félibien : “ Il avoit fait auparavant seize
petits tableaux des plaisirs champêtres. ”1 Trois de
ces tableaux sont récemment réapparus(dont
Le Repas champêtre ; Fig. 3)2, mais les quelques
différences entre les peintures et les gravures alors
que celles-ci reproduisent exactement les dessins
dont les contours sont d’ailleurs repris à la pierre
noire au verso, montrent que ce sont ces derniers
dont le graveur se servit.
1
2
Les auteurs du catalogue de l’exposition Stella
de 2007-2008 considérent les dessins pour les
Pastorales comme “ assurément originaux ”, une
attribution remise en cause par Jamie Mulherron
dans un article de 2008. Plus récemment, Sylvain
Kerspern a réaffirmé l’attribution à Stella de ces
dessins, les comparant avec les feuilles de l’artiste
pour la Vie de la Vierge et du Repos pendant la
fuite en Egypte récemment sur le marché de l’art
parisien et souligne “ l’autorité et l’économie de
la touche, dans le lavis comme dans la plume ” qui
“ témoigne aussi de la puissance du style dans son
évocation suggestive des formes, magistrale ”.
Les dessins pour les Pastorales, comme ceux pour les
autres séries gravées par Claudine Bouzonnet-Stella
datent de la dernière partie de la carrière de Stella,
A. Félibien, Entretiens sur la vie et les ouvrages des plus excellens peintres, Paris, 1688, éd. Trévoux, 1725, p. 412.
S. Kerspern, op. cit. Il s’agit du Repas champêtre, du Frappe-main et du Branle. Les tableaux mesurent environ 48 x 60 cm.