New-Lutèce par Alix Verne - Livre - Page 5
Mon corps, la vase expulsée de ma gorge, qui se matérialisait,
percevait clair un galop dans la brume. Je découvrais toute une
malédiction. Naître et comprendre un univers comme cela, vous
le rêviez. Les archers diamantés d’un bijou sombre, méconnu
mais rapporté, s’entendaient déjà. Je devrai me faire à ses os, la
veinure qui s’étendait me permit d’accaparer... le choix que me
fit Linux. Graduellement, son ressenti m’envahissait. Puis, tant
de souvenirs, de réminiscences ignorées, même du sujet, une de
ces folles abondances contradictoires, qui gérait alors votre
complexion du vivant. Dans les cuisines, les corps paraissaient
baller. Chaque étage révélait une vue. Les jardins comblaient
dès lors par moult facéties. Des folklores fort variés, repensés à
foison. Une rassurance face à cet ultra Futur qui sourdait malin.
Vos évictions émotionnelles goutteront. Je piocherai lutin sur
ce damier, parmi les aboiements, ces giboulées. N’ai-je pas,
avec les Miens, sous l’Arche sous-marine d’Oclénor, occis l’un
des mastodontes de Raüs, pour amoindrir l’Ost Ferronée tandis
que vous pansiez vos vices ? Les miracles ne choient guère sans
un prix. La galère emblèmée de soleils nous guidait. Des
revenants du bataillon des Marches des Falaises offrirent une
judicieuse diversion. Leurs prodiges... rocambolesques, té, me
servirent, quelques maux provoqués firent craindre l’épidémie.
Mon corps ravissait la chair d’un moribond, je distribuais déjà
les rôles, pour ma Confrérie. Avant de parvenir sans détections.
Apprenez-le, Multitudes. Mon Créateur exécrait la négligence.